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Outre ce point, le syndicat dénonce le non-respect des engagements pris lors des autres rounds du dialogue, notamment celui relatif au passage des enseignants répondant aux critères d’éligibilité du statut de professeur habilité à celui de professeur d’enseignement supérieur après une durée d’ancienneté de quatre ans. «Le ministère ne veut autoriser le passage à ce statut qu’après une durée de 6 ans, contrairement à l’accord auquel nous sommes parvenus qui stipulait que la durée ne doit pas dépasser quatre ans», souligne M. Madoun. Une décision qui n’est pas pour plaire aux enseignants supérieurs qui espéraient également obtenir une promotion exceptionnelle à travers l’instauration d’une nouvelle échelle dite «échelle D», à l’instar de ce qui est appliqué au niveau de la fonction publique.
D’après le secrétaire général de la SNESUP, il est inconcevable d’entamer une réforme de l’enseignement supérieur sans la mise en place d’un nouveau statut pour les enseignants universitaires. «La réussite du défi de la réforme passe aussi par la motivation des professeurs. Il devient indispensable d’assainir tous les dossiers qui bloquent encore l’avancement de la recherche dans notre pays, notamment le découragement des professeurs à cause de l’absence de promotions ainsi que la dégradation de la situation des universités marocaines», ajoute notre interlocuteur.
Dans une déclaration au «Matin», le ministre de l’Enseignement supérieur, Lahcen Daoudi, considère que la grève à laquelle appelle le syndicat représente plus une tradition et un rendez-vous routinier qu’une forme de protestation. «Le syndicat est conscient que le ministère se penche actuellement sur la mise en œuvre des engagements pris lors des réunions, mais il faudra du temps pour mettre en œuvre tous les points», explique le ministre. Le tir à la corde se poursuit donc entre les deux parties. Le SNESUP serait décidé à durcir le ton si ses revendications n’étaient pas satisfaites…
Depuis LE MATIN Publié le : 21 septembre 2014 - Yousra Amrani,
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